Dans sa robe amarante, elle était la plus belle Entourée de robes jaunes, roses, blanches Tous les regards se tournaient vers elle Elle éclipsait, même, les jolies pervenches.
Dans ce jardin des célébrités et des vanités Elle s'imposait comme une déesse Dans ce monde où toutes sont des divinités Elle entraînait les hommes dans l'ivresse
Par son parfum suave et envoûtant. Tous, entre leurs doigts voulaient la prendre! Pour l'approcher de leurs lèvres un instant. Mais la beauté savait se défendre!
Ses épines, laissant des traces profondes. Qui laisseraient d'elle, des souvenirs Plus persistants que celui d'une blonde. Pourtant éphémère, comme tout plaisir.
Comme d'une femme, une fois cueillie, Avec le temps, perdant sa fraîcheur Il ne resterait qu'une rose flétrie! Qui un instant avait fait notre bonheur.
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